jeudi 6 septembre 2012

L'enfer, c'est l'abscence..

Demain, ça fait 1 mois.

Je m'éffondre, devant chez moi à 8 heuresdu matin. Une fille à genoux qui mord sa main ensanglanté. Et qui hurle. Qui hurle une plainte incohérente. Comme si le désespoir avait pris forme. La forme d'un cri. Je crie la fin d'un rêve, je crie la fin du monde. Je crie la fin de ce petit être, que quelqu'un a planté comme un con en partant au travail, dans sa putain de caisse à 2000 balles. Il a même pas été foutu de l'éviter. "Mort sur le coup." Mort. Je crie l'atroce réalité de cette vie de merde qui donne pour mieux reprendre. Je crie ce qu'on a vécu, et ce qu'on aurait du vivre encore. Je crie ce qu'il est. Ce qu'il était. Ce qu'il aurait pu devenir. Je crie ma détresse. Ma douleur. Mon amour.

 "Il ne vit désormais que dans ma mémoire."

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